Les Hurons-Wendats : nouveaux regards

29,95 $
  • Essai de 232 pages
  • Format : 6 x 9 pouces
  • Environ 50 illustrations noir et blanc
  • Couverture couleur, reliure souple
  • ISBN 978-2-89634-395-9

Le présent ouvrage traite de l’histoire de la nation huronne-wendate depuis 1534 jusqu’à nos jours, de la culture que cette nation partage avec les autres nations iroquoiennes et de la langue aujourd’hui éteinte mais qui est un témoignage de l’occupation du territoire. On constatera que les premiers contacts avec les Européens commencent avec Jacques Cartier, comment la légende appuie l’hypothèse de leur occupation des rives du Saint-Laurent à cette époque et comment cette hypothèse est renforcée par les données linguistiques. On constatera également que les données toponymiques témoignent de l’occupation par les Wendats de la rive nord du lac Ontario même après la dispersion de 1650, et servent de base à la revendication d’un titre aborigène dans la région de Québec.

La langue huronne n’est plus parlée depuis 90 ans environ, mais elle a été très documentée par les missionnaires, en particulier le jésuite Potier, ce qui en rend aujourd’hui possible la revitalisation.

  • Jacques, Benoît

    Détenteur d’un Ph. D. en linguistique avec spécialisation en phonétique acoustique et perceptuelle, professeur à l’UQAM pendant 32 ans, Benoît Jacques a d’abord travaillé sur le phonétisme du français et de l’espagnol. Il a été amené par Michel Gros-Louis à s’intéresser à la langue wendate lorsque celui-ci lui a soumis des copies d’enregistrements réalisés en 1912 sur des cylindres de cire par l’ethnologue Marius Barbeau chez les derniers locuteurs du wendat ou wyandotte résidant en Oklahoma. La tâche consistait à effectuer l’analyse spectrale de ces enregistrements pour connaître la prononciation exacte de la langue. Il a ensuite dirigé la maîtrise de Michel Gros-Louis, dont le sujet était le système consonantique du wendat. À la retraite depuis 2001, il a continué de s’intéresser à la langue et par extension à l’histoire et à la culture des Hurons. Avec Michel Gros-Louis, il a assemblé du matériel en vue d’une série de conférences. Il a entre autres eu l’occasion d’échanger avec les Indiens Mapuche vivant dans la Patagonie argentine et chilienne qui désirent, comme les Hurons, préserver leur langue, toujours parlée, et leur identité.

    Autre(s) oeuvre(s) de l'auteur
  • Gros-Louis, Michel

    Après des études en sciences biologiques et faisant carrière à Agriculture Canada, MICHEL GROS-LOUIS est motivé par la redécouverte de sa langue et de sa culture ancestrales. Il entreprend à temps partiel des études en linguistique et il obtient une maîtrise en phonétique du huron-wyandotte en 2004. Par la suite, il continue sa formation en archéologie et en anthropologie avant de s’inscrire au doctorat en linguistique. Il a présenté divers rapports linguistiques au Conseil de la Nation huronne-wendate, notamment sur la toponymie, la normalisation de l’écriture wendate et la prononciation de la langue. Il a enseigné la langue wendate à l’association Agondachia, a donné des conférences en Ontario et au Québec et a organisé la rencontre des Hurons-Wendats d’Amérique à Ossossane, en Ontario. Avec l’aide principalement de l’anthropologue Annette Vincent, il a participé à la restauration de la Longue-Maison traditionnelle de Wendake et au retour des traditions huronnes-wendates.

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