L’Âge de l’eau : chroniques saguenéennes

L’Âge de l’eau – Chroniques saguenéennes raconte l’épopée de mes familles-souches, les Blouin et les Savard originaires de la ville de Québec, à l’occasion de leur déplacement vers la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le récit suit à la trace les modes d’intégration de ces deux familles à leur région d’accueil et leur contribution diversifiée à la vie sociale et économique dans ce nouvel environnement.

La région a connu un développement industriel important (de 1900 à 1960) avec l’avènement de l’électricité comme énergie motrice. Cette évolution explosive s’appuyait sur une géographie propice à l’aménagement du territoire : lacs immenses et nombreuses rivières tumultueuses ont été harnachés pour nourrir de gigantesques usines (pulpe et papier, aluminium, centrales hydroélectriques) et de nombreuses PME de soutien.

Ces réalisations exigent l’intervention d’une main-d’œuvre pléthorique qu’il faut recruter à l’extérieur de la région. Dans la foulée des vagues migratoires de milliers de travailleurs attirés par l’aventure ou la recherche d’un mieux-être, cinq membres de la famille Blouin et autant de la famille Savard traverseront chacun en son temps le Parc des Laurentides, au nord de la ville de Québec, pour entreprendre une nouvelle vie dans cette région éloignée, isolée, mais remplie de promesses. Tout décompte fait, la génération de mes père et mère aura laissé au fil des ans une progéniture de trente-cinq enfants pour la suite du monde.