Julien-Édouard-Alfred Dubuc (1871-1947), « Le Roi de la pulpe »

49,95 $
  • Ouvrage de 580 pages
  • Format : 7 x 9 pouces
  • Environ 475 photographies noir et blanc
  • Couverture couleur, reliure souple
  • ISBN 978-2-89634-572-4

Au Québec, rares sont les chefs d’entreprises qui se sont illustrés en Europe et aux États-Unis dans l’industrie manufacturière et dans celle des pâtes à papier, en particulier. Au tournant de 1900, un Canadien français au Saguenay, Julien-Édouard-Alfred Dubuc, fait partie de cette minorité. Un jour du mois d’août 1947, moins de deux mois avant son décès, il est à Montebello. On lui donne 40 secondes pour parler de ses nombreuses et importantes sociétés qu’il a dirigées dans les domaines de la banque, de l’industrie, de la finance, du commerce ou des communications. « Pour n’en mentionner qu’une, dira-t-il, je fus le promoteur et le président du ''merger'' de la North American Pulp and Paper dont les actifs, en 1915, étaient de 30 millions $. À un moment donné, je fus le plus grand producteur de pâte mécanique au monde. J’employais 4000 hommes. Dans la région, je fus le premier patron à payer les salaires en argent, les autres les payaient en «pitons». Je fus le premier patron au Québec à organiser le travail en trois équipes de 8 heures, les autres faisaient travailler leurs employés 13 heures par jour. Je fus également le premier patron à reconnaître les syndicats catholiques dans mes entreprises. Je fus d’avant-garde. Je voyais grand et loin. Mon épouse y fut pour beaucoup; hommage lui soit rendu. » Cet extrait montre à grands traits l’homme. Il a marqué de manière inéluctable sa région d’adoption en la faisant passer à l’ère de la grande industrie et en la plaçant sur la carte du commerce international, européen et continental. Cette contribution fait de Dubuc le plus grand entrepreneur du Saguenay et l’un des plus importants du Québec du XXe siècle. Voici son histoire.