Les excommuniés de Saint-Michel-de-Bellechasse au XVIIIe siècle

39,95 $
  • Essai de 408 pages
  • Format : 8 x 9 pouces
  • Quelque 190 illustrations couleur et noir et blanc
  • Couverture couleur, reliure souple
  • ISBN 978-2-89634-271-6

(tirage épuisé)

Dans la décennie 1780, cinq personnes sont inhumées sur la terre de Pierre Cadrin dans le 4e rang de Saint-Michel (aujourd’hui La Durantaye). Depuis ce temps, à tort ou à raison, ces individus ont été surnommés les « rebelles » ou les « excommuniés » de Saint-Michel, selon la tradition populaire. À la lumière de cette histoire devenue légendaire, comme celle de La Corriveau, l’auteur nous fait découvrir la vie dans la plaine côtière de Bellechasse au XVIIIe siècle.

Il nous plonge dans un récit inédit dans lequel le lecteur découvre la colonisation dans la seigneurie de La Durantaye, les habitants (leur mode de vie et leurs commérages) et les grands évènements perturbateurs liés à la guerre de la Conquête (1759-1760) et à l’invasion américaine (1775-1776). Ce rappel des présences militaires sur la rive sud, tant britannique qu’américaine, est essentiel pour bien comprendre le vécu et l’état d’esprit de nos ancêtres.

Mais, réaliser l’histoire du monde ordinaire de ce siècle constitue un défi de taille, en raison de l’analphabétisme de plus de 90 % de la population. Toutefois, grâce à une fouille minutieuse des actes notariés (mariages, donations, testaments, etc.) et des registres paroissiaux, l’auteur réussit avec brio à rappeler le contexte de vie et la culture matérielle de l’époque.

Recension sur Internet :
http://www.nuitblanche.com/commentaire-lecture/les-excommunies-de-saint-michel-de-bellechasse-au-xviiie-siecle/

(tirage épuisé)

  • Cadrin, Gaston

    Originaire de Saint-Vallier et fier de ses racines rurales, Gaston Cadrin détient un baccalauréat en géographie (U.L.) et une maîtrise en sciences de l’environnement (UQAM). Parallèlement à sa carrière d’enseignant au secondaire et au collégial, il s’est impliqué assidûment à Beaumont, Lévis et dans la région au sein d’organismes voués à la protection du patrimoine, de l’environnement et de la qualité de vie en général. Il a été, entre autres, président fondateur du GIRAM, de Lévis Autrement, et du parti municipal Renouveau Lévis. Depuis 20 ans, ses interventions les plus significatives concernent la sauvegarde du fleuve et des paysages, la conservation du patrimoine architectural et la gouvernance municipale.

    Passionné d’histoire régionale, il a supervisé et contribué aux brochures thématiques Le fleuve et sa rive droite (de Saint-Nicolas à Saint-Michel), en 1984, et au volet amérindien dans Histoire de Lévis-Lotbinière, en 1996. Il a été récipiendaire en 1999 du prix Robert-Lionel-Séguin (APMAQ) décerné pour ses implications patrimoniales.

    Récipiendaire, en mai 2016, de la première place au Prix d’excellence Rodolphe-Fournier — Édition 2016 remis par la Fédération Histoire Québec et la Chambre des notaires du Québec pour son livre Les excommuniés de Saint-Michel-de-Bellechasse au XVIIIe siècle.

    Courriel : gcadrin@sympatico.ca

    Autre(s) oeuvre(s) de l'auteur
    Photographie de Gaston Cadrin
Une contribution à l'épanouissement de la conscience historique —
Laurent Laplante, Nuit blanche
«En rendant accessible une iconographie régionale d’une extrême minutie, Gaston Cadrin contribue de façon éclatante à épanouir la conscience historique des citoyens de la Côte-du-Sud. Cette population l’appréciera, éprouvée qu’elle fut à plusieurs reprises au fil du temps. Du fait de leur situation géographique, les habitants de la Côte-du-Sud eurent à subir la pyromanie des envahisseurs anglais lors de la Conquête, puis, une quinzaine d’années plus tard, l’affrontement entre les troupes étatsuniennes et les soldats de Sa Majesté, et enfin la terrible saignée démographique induite par la raréfaction des terres cultivables et l’attrait des filatures de la Nouvelle-Angleterre. Que des motifs de fierté et de mémoire leur soient offerts pour exorciser le souvenir des abus cléricaux commis en supplément, il faut en savoir gré à Gaston Cadrin.» Extrait de la critique de Laurent Laplante parue dans le numéro 141 (février 2016) de Nuit blanche, magazine littéraire.

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