Valmont Côté, peintre solitaire (1921–2003)

Doué d’un talent naturel pour le dessin, Valmont Côté intégrait à 17 ans l’École des beaux-arts de Québec où il a eu comme professeurs Jean-Paul Lemieux, Jean Soucy et Sylvia Daoust. Depuis existait Valmont Côté, l’homme, le travailleur journalier peintre en bâtiment, l’époux et le père, qui répondait à ses responsabilités directes, et coexistait Valmont Côté, l’artiste. Comme le rappelle son fils Denis Pelletier-Côté : « Mon père était un peintre du dimanche, il ne sortait son chevalet que lorsque le temps s’y prêtait. C’était un amoureux de la nature et un solitaire, il plantait son chevalet là où il trouvait le calme, s’inspirant des arbres, des champs, des vieilles demeures, mais aussi des ruelles pittoresques de Québec. » Valmont Côté était une personnalité discrète évoluant sous l’anonymat du quotidien ; un homme du peuple qui a pourtant été un artiste au pinceau affairé. On lui attribue des centaines d’huiles et croquis ainsi qu’une série incalculable de dessins à style réaliste. Les familiers du Vieux-Québec, ou du Domaine de Maizerets à Limoilou, reconnaissaient bien la charpente d’ouvrier qui, silencieux et inlassable comme le fleuve Saint-Laurent, captait chaque nouvelle marée de lumière. Ce livre est la compilation la plus complète des œuvres créées par l’artiste de Limoilou entre 1945 et 1999.