À la proue de l’île d’Orléans : Le village de Sainte-Pétronille

Située à mi-chemin entre les Grands Lacs et le golfe du Saint-Laurent, lorsqu’on la survole ou l’observe sur une carte, l’île d’Orléans évoque un grand navire amarré au milieu du fleuve, à quelques encablures de Québec. À sa proue, le village de Sainte-Pétronille.

Sur l’un de ses escarpements s’installait en permanence, au milieu du XVII^e siècle, la toute première famille française de l’île d’Orléans. Si l’on dit parfois de Sainte-Pétronille qu’elle est « l’autre île d’Orléans », c’est que, en raison d’une topographie accidentée, ce village a peu participé à la vocation agricole de l’île. Sa proximité avec Québec le destinait plutôt, avec le temps, à l’accueil d’une population semi-urbaine.

Les auteurs, Daniel B. Guillot et Robert Martel, retracent les trois temps de l’aventure de ce que l’on appelait traditionnellement le bout de l’île. D’abord, l’implantation progressive de sa modeste communauté sur un territoire ponctué de quelques occupations sans lendemain. Puis l’essor provoqué au XIX^e siècle par l’avènement d’une villégiature bourgeoise qui allait marquer Sainte-Pétronille de son empreinte, en même temps que s’organisait et se structurait l’existence quotidienne des villageois. Enfin, au lendemain des transformations du siècle dernier, l’arrivée à maturité d’une population désormais stabilisée, mais appelée à esquisser les voies de son avenir.

Un site exceptionnel en même temps qu’un patrimoine bâti original et diversifié font de Sainte-Pétronille l’un des plus beaux villages du Québec. Découvrez-le !