J’écoute parler nos gens
- Essai de 136 pages
- Format : 5,37 x 8,25 pouces
- Couverture couleur, reliure souple
- ISBN 978-2-89634-211-2
Au Québec, la langue est un sujet de discussion permanent. Il se passe rarement une semaine sans que des questions sur un aspect ou l’autre de la langue ne soient soulevées. Linguistes, sociologues, démographes, journalistes, politiciens ou simples usagers alimentent sans cesse ce débat. L’ouvrage de Claude Lagacé se situe dans le droit fil de ces considérations sur la langue française parlée au Québec. L’auteur s’interroge, avec beaucoup de pertinence, sur la qualité de cette langue. Au fil des chapitres, nous assistons non seulement à la « défense » de la langue française mais aussi à son « illustration ».
Musicien de formation, Claude Lagacé est très attentif à la beauté de la langue, à la justesse des mots, au rythme de la phrase et à la musicalité de la poésie. Humaniste et homme de culture, il s’exprime dans un style d’une clarté et d’une élégance remarquables. Toutes qualités qui sont de nature à susciter l’intérêt des passionnés de la langue. À la toute fin de son ouvrage, l’auteur formule un souhait : « Que la langue que nous parlons soit le plus beau témoignage de notre accession à la maturité. Il faut donc qu’elle soit correcte, bien articulée, expressive et comprise par tous les francophones de l’univers. »
- Lagacé, ClaudeAutre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Organiste à la basilique de Québec et professeur à l’Université Laval pendant plus de trente ans après plusieurs années de vie professionnelle aux États-Unis, Claude Lagacé a troqué le banc d’orgue pour le pupitre. Après la publication deDe Bach à Bangkok, il dresse dans Musique & Musiciens le portrait de quelques figures musicales du Québec ou d’ailleurs (Lucien Brochu, Jean-Marie-Bussières, Marius Cayouette, Yves Devernay, Henri Gagnon, Angela Hewitt, Jean-Paul Jeannotte, Rachel Laurin, Gilles Lefebvre, George Little, Louis Lortie, Christophe Mantoux) et livre ensuite quelques réflexions et propos généraux sur la musique.
Claude Lagacé est aussi un grand amoureux de la langue française. Dans J’écoute parler nos gens, sans prétendre être linguiste — malgré sa longue expérience de révision de traductions et son excellente connaissance de l’anglais —, il s’interroge sur la menace de disparition de la langue française au Québec, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur.
(Photographie de Jacques Drouin)
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