La mémoire et le songe ou Le temps suspendu
- Essai de 198 pages
- Format : 6 x 9 pouces
- Environ 20 photographies noir et blanc
- Couverture couleur, reliure souple
- ISBN 978-2-89634-484-0
Né à Saint-Joseph-de-la-Rive au moment où ce lieu s’appelle encore les Éboulements-en-bas, Jean des Gagniers commence ses études classiques à Chicoutimi et les termine au collège Jean-de-Brébeuf, à Montréal. Obéissant à une longue tradition familiale, il opte ensuite pour la marine marchande et obtient le diplôme d’élève-officier de l’École de Marine de Rimouski en 1951. Diverses circonstances et surtout, sa rencontre avec l’écrivain Felix-Antoine Savard, récemment installé dans son village, lui font modifier sa course, le persuadant d’entreprendre une licence en Philosophie à l’Université Laval pour ensuite préparer un doctorat en Esthétique à la Sorbonne. À Paris, nouveau changement : c’est à l’École du Louvre qu’il préfère s’inscrire, institution dont il obtient le diplôme en 1956.
Nommé professeur d’Histoire de l’Art et d’Archéologie classique à la faculté des Lettres de l’Université Laval, il devient cinq ans plus tard le directeur du département d’études anciennes. En 1960, il convainc l’Université d’entreprendre des travaux archéologiques en sol classique : les fouilles de Laodicée du Lycos en Turquie (1961-1964) et celles de Soloi, à Chypre (1964-1974), fouilles qui ont bénéficié de l’aide du Conseil des Arts du Canada et dont on lui confie la direction.
Ses cours publics, certains télévisés, ses conférences dans les universités canadiennes, américaines, suisses, le font connaître. De 1972 à 1977, il fait partie du Conseil des Musées nationaux du Canada. En 1981, avec, comme désigner le regretté Paul Bussières et plusieurs professeurs, il crée le Centre muséographique de l’Université Laval.
Membre de la Société Royale du Canada, Jean des Gagniers a écrit sur l’art, l’archéologie; sur la région de Charlevoix où il vit. On lui doit aussi deux ouvrages de fiction : la part du songe.