La mémoire et le songe ou Le temps suspendu
- Essai de 198 pages
- Format : 6 x 9 pouces
- Environ 20 photographies noir et blanc
- Couverture couleur, reliure souple
- ISBN 978-2-89634-484-0
Certains des textes de ce recueil se rattachent à mes activités d’historien de l’art et d’archéologue; d’autres sont issus de souvenirs, de lectures. Charlevoix, le pays où j’ai la chance de vivre, y occupe une bonne place et j’ai voulu rendre hommage à des personnes — chercheurs et auteurs — qui l’ont exploré ou mis en lumière.
J’y évoque aussi, avec un sentiment de gratitude, des maîtres à qui je dois l’orientation de ma carrière et le meilleur de ma formation. Je n’oublie pas non plus les deux collègues qui, pendant deux décennies, m’ont accompagné et soutenu dans les campagnes archéologiques que j’ai dirigées en Turquie et à Chypre au nom de l’Université Laval. Notre amitié datait du temps où, au Musée du Louvre, je préparais un mémoire sur la céramique attique. C’est en songeant à cette époque heureuse — pour moi si déterminante — que j’ai consacré quelques pages à des vases de la Grèce ancienne, cette patrie seconde, intemporelle et essentielle, dont je ne me suis jamais éloigné.
Tel est, dans sa diversité et ses limites, La mémoire et le songe ou Le temps suspendu.
- Des Gagniers, JeanAutre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Né à Saint-Joseph-de-la-Rive au moment où ce lieu s’appelle encore les Éboulements-en-bas, Jean des Gagniers commence ses études classiques à Chicoutimi et les termine au collège Jean-de-Brébeuf, à Montréal. Obéissant à une longue tradition familiale, il opte ensuite pour la marine marchande et obtient le diplôme d’élève-officier de l’École de Marine de Rimouski en 1951. Diverses circonstances et surtout, sa rencontre avec l’écrivain Felix-Antoine Savard, récemment installé dans son village, lui font modifier sa course, le persuadant d’entreprendre une licence en Philosophie à l’Université Laval pour ensuite préparer un doctorat en Esthétique à la Sorbonne. À Paris, nouveau changement : c’est à l’École du Louvre qu’il préfère s’inscrire, institution dont il obtient le diplôme en 1956.
Nommé professeur d’Histoire de l’Art et d’Archéologie classique à la faculté des Lettres de l’Université Laval, il devient cinq ans plus tard le directeur du département d’études anciennes. En 1960, il convainc l’Université d’entreprendre des travaux archéologiques en sol classique : les fouilles de Laodicée du Lycos en Turquie (1961-1964) et celles de Soloi, à Chypre (1964-1974), fouilles qui ont bénéficié de l’aide du Conseil des Arts du Canada et dont on lui confie la direction.
Ses cours publics, certains télévisés, ses conférences dans les universités canadiennes, américaines, suisses, le font connaître. De 1972 à 1977, il fait partie du Conseil des Musées nationaux du Canada. En 1981, avec, comme désigner le regretté Paul Bussières et plusieurs professeurs, il crée le Centre muséographique de l’Université Laval.
Membre de la Société Royale du Canada, Jean des Gagniers a écrit sur l’art, l’archéologie; sur la région de Charlevoix où il vit. On lui doit aussi deux ouvrages de fiction : la part du songe.
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