La diaspora québécoise

29,95 $
  • Essai de 318 pages
  • Format : 6 x 9 pouces
  • Couverture couleur, reliure souple
  • ISBN 978-2-89634-304-1

Comme les Juifs, les Grecs, les Chinois, les Italiens et les Irlandais, notre histoire a façonné une immense diaspora de quelque 13 millions de personnes en Amérique du Nord et même au-delà. Cette diaspora atteint aujourd’hui les plus hauts sommets de la réussite dans le monde des arts, des sports et de la politique.

Si vous êtes un Fortin, il est fort probable que vous soyez l’un des nombreux petits-cousins québécois de Madonna. Un Lebeau? Le petit-cousin de Liza Minnelli. Un Bertrand ou un Dubuc? Il est fort probable que vous soyez parent avec Angelina Jolie. Mallette ou Henry? Avec Justin Bieber. Carré ou Sauvé? Avec Jim Carrey. Gilbert? Avec Jonathan Toews. Si vous êtes un Gaudet, vous êtes sans doute parent avec Hillary Clinton qui descend du premier couple montréalais.

Beaucoup de Québécois font leur arbre généalogique dans l’espoir secret de trouver des nobles, du sang royal, comme on en a trouvé miraculeusement dans l’arbre de Guy A. Lepage, pompeux descendant de Guillaume le Conquérant. Erreur, dit Jacques Noël qui fouille les arbres généalogiques depuis une quarantaine d’années. Nos ancêtres étaient de braves colons, des défricheurs acharnés, des aventuriers courageux qui ont fondé des villes et des villages, repoussant sans cesse les frontières du continent. Pas des princes ni des princesses guindés. Par contre, la généalogie permet de découvrir des petits-cousins, fort célèbres, qui brillent maintenant aux plus hauts sommets de la planète, comme la reine de la pop, la reine du rythm ’n blues, la plus belle femme au monde, le meilleur caricaturiste au monde, le meilleur écrivain-voyageur, l’humoriste anglais le plus populaire, le père des Grammys, le père du golf américain, la mère des cowboys gays deBrokeback Mountain, le meilleur frappeur de toute l’histoire du baseball. Ça vaut bien des princes et des princesses…

Recension sur Internet :
http://www.ledevoir.com/culture/livres/477522/la-face-quebecoise-de-l-amerique
http://www.theglobeandmail.com/arts/books-and-media/beyonce-hillary-clinton-and-other-notable-names-of-quebecs-diaspora/article31693884/

  • Noël, Jacques

    Sociologue (M.A.), professeur, globe-trotter (110 pays) et journaliste (personne n’est parfait…), Jacques Noël fait de la généalogie depuis une quarantaine d’années, en dilettante, comme la plupart de ceux qui pratiquent cette vieille profession, dépoussiérée par les merveilles de l’Internet au 21e siècle, mais encore loin d’être reconnue par les fonctionnaires de l’Office des professions. 

    D’abord à la recherche de ses propres racines (histoire de percer certains mystères familiaux), puis à la rencontre de l’immense diaspora que notre peuple a essaimée aux quatre coins du continent, Jacques Noël a remonté l’arbre généalogique de 85 personnalités d’origine québécoise. À travers ces courtes biographies et ces arbres généalogiques (véritable travail de moine), c’est l’empreinte de notre peuple en Amérique qu’il retrace. Une véritable épopée que les bonzes de la Révolution tranquille ont larguée aux oubliettes avec l’arrivée du « Temps nouveau » que chantait Renée Claude. « Une grave erreur, dit l’auteur, à l’heure où cette diaspora brille aux plus hauts sommets des arts, des sports et de la politique. » 

    La Diaspora québécoise est le second livre de Jacques Noël. En 2001, il publiait De l’Argentine au Zimbabwe, un recueil de ses meilleures chroniques parues surtout dans La Presse et Le Soleil du 20e siècle.

    « En Jacques Noël, j’ai trouvé un ambassadeur taillé sur mesure pour nourrir d’univers l’indécrottable sédentaire que je suis. Sociologue, journaliste et globe-trotter compulsif, l’homme est rigolo, passionnément curieux, vif d’esprit et il aime la bière » (Louis Cornellier, Le Devoir 2001).

    Autre(s) oeuvre(s) de l'auteur
La face québécoise de l’Amérique —
Michel Lapierre, collaborateur, Le Devoir, 13 août 2016
«Hillary Clinton et Matt Bissonnette figurent parmi plus de 80 personnalités, surtout américaines, dont des ancêtres vécurent dans la vallée du Saint-Laurent ou parfois en Acadie, que le sociologue et journaliste Jacques Noël présente, avec autant de savoir généalogique que de verve, dans son essai “La diaspora québécoise”. Il s’agirait d’un exercice futile consacré à des gens dont beaucoup connaissent à peine le Québec et ne parlent nullement français si la dimension mythique du phénomène ne ressortait pas. À l’exemple de l’anthropologue Serge Bouchard qui a tant valorisé notre diaspora, Noël donne à son livre un sens capital : “Voir autrement notre place en Amérique”. Il revient sur Jack Kerouac, dont les racines québécoises étaient déjà bien connues et qui, en tant qu’écrivain novateur, en exprima le plus intensément la résonance affective. En outre, il nous révèle des cousins insoupçonnés qui contribuent à façonner la légende très actuelle et très populaire du continent, sinon du monde. L’ascendance québécoise ne connaît d’ailleurs pas de frontières raciales. En plus d’ancêtres noirs louisianais, Beyoncé, la star mondiale de la chanson, descend de Pierre-François Olivier, marié à Trois-Rivières à Joséphine Duplessis en 1749. Elle affiche fièrement l’accent aigu de son nom, à la différence de Céline Dion qui, aux États-Unis, cache le sien. De toutes les personnalités choisies par Noël, la romancière Annie Proulx, née au Connecticut en 1935, est celle qui a le mieux saisi l’étrange abîme de la marginalité québécoise en Amérique. Elle écrit : “La séparation de la tribu originelle crée une solitude profonde qui croît avec les années.”»
Beyoncé, Hillary Clinton and other notable names of Quebec’s diaspora —
R. Everett-Green, The Globe and Mail, 2 septembre 2016
«Noël, a sociologist and sometimes journalist for La Presse, turns up some surprising names and narratives. Hillary Clinton has alluded to a Quebec strain in her lineage, but Noël traces it to a carpenter of New France named Nicolas Godet, who was killed in 1657 by a party of Iroquois while working on a roof. Beyoncé’s French-Canadian heritage links her to the Acadian resistance hero Joseph Broussard (a.k.a. “Beausoleil”), and to Marie-Josephte Corriveau (“la Corriveau”), a convicted murderer whose corpse was famously displayed in an iron gibbet at Pointe-Lévy for several weeks in 1763. Noël also finds that Madonna and Celine Dion are distant cousins, though fails to mention that both are similarly related to Camilla, Duchess of Cornwall. Unlike many of Noël’s subjects, Madonna speaks some French, and sent her children to immersion school. “You know, I am French-Canadian too,” she told a Montreal audience at a concert in 1987 (......) This migration became a flood during the decades after Confederation. In 1861, 86 per cent of French Canadians lived in Quebec. By 1911, only 53 per cent did. Nearly one million Quebeckers had left for the United States, most of them drawn by the bustling mills of New England. “Diaspora” properly refers to a broad community of displaced people who maintain the customs and language of their homeland. Noël’s star witnesses for this kind of diasporic experience are writers Jack Kerouac and Annie Proulx, whose parents were economic migrants. Kerouac spoke only French till the age of six, and later reflected on “that horrible homelessness of all French Canadians abroad in America.” Proulx never learnt the language, and came to feel that her separation from her parents’ cultural roots created “a profound solitude that grew with the years.”
L'un des six bouquins décalés qui ont marqué l’année —
Fabien Deglise, Le Devoir, 29 décembre 2016
«À trop s’angoisser de l’influence du reste du monde sur un “nous” forcément multiple, on finit par oublier celle que peut avoir le Québec sur le reste du monde. C’est en partie ce que cherche à révéler le sociologue Jacques Noël dans cet exercice de valorisation de la diaspora québécoise qui déplace les frontières de notre présence en Amérique avec surprise et par la force d’une solide enquête généalogique. Ainsi, au fil des pages, on découvre que Jon Favreau, rédacteur des discours d’Obama et fondateur du slogan “Yes, we can!”, est le fruit d’une descendance ancrée à Boucherville et que Beyoncé, la chanteuse, n’aurait jamais vu le jour sans le mariage en 1749 de Pierre-François Olivier et Joséphine Duplessis de Trois-Rivières, dont elle descend. Un brossage de racines dans le sens du mythe de l’ascendance, certes, mais qui nous rappelle que les identités sont fluides, surtout quand on prend le temps de les déplier pour le voir.»

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