Au pays de Germaine – 2. La vie heureuse de Paul Lajoie, mesureur

Ce livre est le sixième d’une série de chroniques sur la vie d’une famille en milieu rural dans un rang du village de Baie-Saint-Paul en Charlevoix, dans le Québec du milieu du siècle dernier. Cette chronique-ci se déroule en milieu forestier. En effet, Ti-Paul, personnage important des livres précédents, y amorce sa carrière comme jeune mesureur. Il y découvre un mode de vie et de travail spécifique à cette région forestière boréale qui en constitue une de ses richesses naturelles et culturelles.

Son auteur, Jean-Claude Turcotte, est né à Clermont, paroisse de Charlevoix, le 8 mars 1937. Il vit à Baie-Saint-Paul depuis 1965. Il connaît sa patrie comme les lignes de sa main. Très jeune, il montre un intérêt marqué pour tout ce qui se raconte, tout ce qui se fabrique, en forêt, à la ferme, à la cuisine, chez le charretier, le forgeron, le charron. Il a appris et pratiqué la soudure, la menui­serie, la peinture. Il a été contremaître dans plusieurs chantiers, ce qui l’a amené à séjourner dans plusieurs régions du Québec ainsi qu’à Haïti. En 1965, il participe à la fondation des ateliers de réadaptation du Centre de travail de Charlevoix, aujourd’hui BFCO, qu’il dirige pendant 20 ans. Par ailleurs, entre 1979 et 2005, il a été tour à tour maire, préfet et conseiller municipal.

Ses chroniques précédentes (Au fil des saisons chez Germaine), publiées en quatre volumes par les Éditions GID, constituent une vivante synthèse de tout ce qu’il a cherché à savoir et à comprendre du monde dans lequel il a vécu, qu’il a aimé et qui l’a modelé. Fils authentique de Charlevoix, il en a la vigueur, la faconde, l’ingéniosité, la débrouillardise et le sens de la solidarité, comme son père, sa mère, ses frères et sa sœur, ses voisins et voisines, leurs enfants et leurs ancêtres, enfin comme les Charlevoisiens.

On ne peut que les reconnaître dans les personnages qui animent cette chronique d’une époque révolue, bien sûr, mais qu’on peut revisiter parce qu’on y retrouve ses propres racines. Ce qui n’est pas rien !