Antaiok

Antaiok, c’est le nom qu’attribuèrent les Iroquois et les Hurons à Jean Amiot, le premier athlète de la Nouvelle-France. Il voulait dire « champion ». Doué d’une force physique et d’une endurance hors du commun, Jean Amiot était imbattable. Assistant des Jésuites dès l’âge de 11 ans, il vécut avec eux aux abords du lac Huron avant de devenir interprète à Trois-Rivières en 1645. À la veille de son mariage, il se noya en face de Trois-Rivières. Il avait 23 ans.

Champion, c’est également le surnom que mérite un autre représentant de la famille : Jacques Amyot, un nageur de longue distance qui a fasciné les Québécois du XX^e siècle. Premier athlète à avoir traversé le lac Saint-Jean en 1955, il a également été le premier à faire le tour de l’île d’Orléans à la nage. Il est connu également pour avoir traversé la Manche de la France vers l’Angleterre, puis de l’Angleterre vers la France, à 19 ans d’intervalle. Né en 1924, il détient encore de nombreux records québécois et canadiens de natation.

Descendant du serrurier Jean-Gentien Amiot, Jacques Amyot possédait une endurance phénoménale à la nage et des aptitudes pour bien d’autres sports. Avec Jean Amiot, fils de l’ancêtre de la majorité des Amiot-Amyot et de plusieurs Villeneuve, Philippe Amiot dit Villeneuve, il a fait abondamment honneur aux pionniers venus de France. C’est leur histoire hors du commun qui a inspiré l’auteure de ce roman.