Montreurs d’ours, de l’Ariège à l’Amérique, 1874-1914

Auteur
29,95 $
  • Essai de 250 pages
  • Format : 6 x 9 pouces
  • Environ 90 photographies noir et blanc
  • Couverture couleur, reliure souple
  • ISBN 978-2-89634-295-2

Québécoise originaire de Montréal, Louise PAGÉ a pour ancêtre Jean BROUÉ Cabillot qui quitta son hameau pyrénéen d’Arrous pour le Canada en 1885. Elle nous fait part des résultats d’une enquête qu’elle a effectuée pour retrouver les traces des Ariégeois du canton d’Oust qui ont émigré au Canada avant la Première Guerre mondiale, certains, comme Jean BROUÉ, de façon définitive.

En prenant appui sur l’ancêtre BROUÉ, nous ferons donc connaissance avec plus de quatre-vingt-dix expatriés exerçant le métier de montreur d’ours qui sont passés par le Québec d’antan. Ils sont présentés à partir des documents attestant de leur entrée au pays, et leurs pérégrinations sont racontées sous la forme de brèves biographies pimentées de notes et d’anecdotes qui s’appuient sur l’importante documentation personnelle de l’auteure les concernant — manifestes de navire, carnets de saltimbanques, articles de journaux, recensements, actes notariés, registres paroissiaux et militaires — amassée au fil des sept années de recherche que ce travail colossal a exigées. Certains extraits de ces pièces accompagnent d’ailleurs les descriptions lorsque l’intérêt de la chose le commande.

Ce qui surprend dans l’histoire des montreurs d’ours, c’est qu’elle est relativement courte et circonscrite. Les premiers spectacles de cette industrie apparaissent vers 1874 et prennent fin avec la Première Guerre mondiale, en 1914. Plus surprenant encore, ces saltimbanques provenaient de trois villages des Pyrénées françaises.

  • Pagé, Louise

    Louise Pagé, M. Math. et MBA, a enseigné les mathématiques aux collèges Montmorency, Alma et Vieux-Montréal et publié, en 2009, le manuel Méthodes quantitatives en sciences humaines avec exercices Excel intégrés. Elle a de plus fait de la recherche sur la modélisation d’une loterie ainsi que sur son application à la correction des distorsions cognitives chez les joueurs compulsifs. Elle a également contribué à une analyse statistique sur les différences garçons-filles dans l’apprentissage du français au collégial.

    Aujourd’hui retraitée de l’enseignement, elle a consacré les sept dernières années à des recherches historiques et sociologiques ayant toutes comme base la vie des montreurs d’ours ariégeois en Amérique. Elle s’intéresse en particulier à l’histoire de son ancêtre ariégeois, Jean Broué Cabillot, qui exerçait cette profession lors de son arrivée au Canada, en 1885.

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