Mémoires collectives MSL 62
- Essai de 468 pages
- Format : 6 x 9 pouces
- Environ 300 photographies noir et blanc
- Couverture couleur, reliure souple
- ISBN 978-2-89634-470-3
Dix-neuf amis du temps de leurs études classiques au Collège Mont-Saint-Louis ont pris la plume pour raconter leurs souvenirs du collège et de la soixantaine d’années écoulées depuis lors. Ce fut leur façon, pendant l’exigeante distanciation imposée par la COVID-19, de nourrir ce lien MSL 62 demeuré bien vivant entre eux.
Avec des accents très personnels, chacun raconte, à sa façon, les circonstances de son entrée au collège, donne son appréciation des professeurs et des enseignements reçus, célèbre ses amitiés collégiales et nomme les activités étudiantes qui ont enrichi sa personnalité. Payant ensuite tribut à l’héritage éducatif reçu au MSL, chacun fait valoir la palpitante vie professionnelle qu’il a vécue dans l’un ou l’autre secteur-clé d’un Québec en pleine implantation de sa Révolution tranquille, et après. Enfin, le groupe de vieux amis MSL se remémore ceux qu’il a perdus en cours de route et rend à chacun des disparus un hommage bien senti.
Ce livre, publié en tirage limité, se veut un legs aux générations suivantes à propos d’une tranche de vie étudiante du milieu du 20e siècle. Il intéressera en premier lieu les membres de la descendance des auteurs, mais également tout lecteur curieux de savoir ce qu’était la vie urbaine montréalaise de l’époque.
Les noms des auteurs ont été placés en cercle sur la page couverture pour illustrer la solidarité qui règne au sein du groupe MSL 62 et pour indiquer que chacun d’eux a contribué avec une égale générosité à l’élaboration de ce livre.
- Laprée, RaymondAutre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Raymond Laprée compte à son actif plusieurs champs d’action communautaire ainsi que diverses publications reconnues, notamment en animation de groupe et en éducation. Son domaine professionnel spécifique concerne la psychagogie des valeurs, un mode d’« accompagnement de l’autre sur le chemin vers soi », qu’il a mis au point et enseigné dans plusieurs universités du Québec. Spécialiste en sciences des religions, Raymond Laprée a approfondi et diffusé au Québec l’œuvre de Gilbert Durand, concernant notamment Les structures anthropologiques de l’imaginaire.
- Girard, DenisAutre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Originaire de Montréal, Denis Girard a grandi sur le Plateau Mont-Royal où, après des études primaires, il s’est retrouvé au collège Mont-Saint-Louis, pour y faire ses études classiques, de 1954 à 1962, à l’aube de la Révolution tranquille. Tout en faisant des études en génie à l’Université Sir-George-Williams de Montréal, il a fait carrière en éducation comme professeur de physique au secondaire, puis comme directeur d’une polyvalente pour se retrouver par la suite directeur général d’une commission scolaire en Montérégie. Aujourd’hui à la retraite, Denis Girard a participé, avec la complicité de ses collègues MSL dont il est le président « à vie » de cette classe, à l’écriture des Mémoires collectives MSL 62, un livre dans lequel chacun relate les souvenirs de leur jeunesse, de leurs éducateurs ainsi que des amis qui leur ont été chers durant cette belle période de leur vie.
Réal Larose m’a remis gracieusement un exemplaire des Mémoires collectives MSL 62. Je pensais le consulter plus ou moins attentivement surtout pour lire le témoignage de Réal et ainsi mieux connaître mon insaisissable ami. Mais, ce faisant, je suis tombée sur un ouvrage d’une telle qualité que je l’ai parcouru avec intensité du début à la fin, selon la modalité qui m’intéressait. J’ai débuté par l’introduction, la conclusion et les deux annexes. Ensuite, j’ai lu les chapitres 1,2, 3 et 4 pour suivre le parcours de chaque auteur. J’ai terminé avec les hommages bouleversants aux disparus dont certains enrichissent les textes des auteurs sur leur propre cheminement.
Cet ouvrage m’a fascinée. Sur le plan psychosociologique, il représente une telle richesse qu’il pourrait faire l’objet de plusieurs mémoires. On voit se déployer à travers les récits un moment extraordinaire de l’évolution du Québec durant les années 60. En plus des espoirs et des rêves de ces jeunes hommes et de leurs parents s’y retrouvent plusieurs caractéristiques de la vie montréalaise durant ces années pour les étudiants du défunt cours classique : les sports, le Forum de Montréal, la musique, le théâtre, les mariages, les voitures, les motos, les plages, les virées aux USA, les bars, etc.
D’un point de vue pédagogique, ce collège me semble avoir été un modèle décomplexé plutôt rare durant ces années. L’ouverture autant aux sports qu’aux arts dans le parascolaire, une discipline non tatillonne et des enseignements de qualité formaient un corpus d’une grande richesse. De même, la diversité socioéconomique des milieux dont provenaient les étudiants constituait un enrichissement. Ce contexte est probablement l’un des facteurs expliquant que les hommes de cette cohorte aient poursuivi leurs rencontres périodiques durant une si longue période.
Et, principalement, je suis très admirative du succès qu’a rencontré l’audacieuse initiative de monsieur Laprée avec la collaboration du comité éditorial et de la production. Le livre est agréablement structuré, bien écrit et, même en noir et blanc, les photos ajoutent de la couleur. Brefs ou plus élaborés, les témoignages sont généreux, souvent émouvants et toujours intéressants.
Merci à Réal de m’avoir fait connaître ces Mémoires collectives.
Solange CORMIER, psychologue
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