Me Guy Bertrand, «Espoir anéanti», Troisième période : 1976-1985

Auteur
39,95 $
  • Essai de 608 pages
  • Format : 6 x 9 pouces
  • Plus de 250 photographies et documents divers en noir et blanc
  • Couverture couleur, reliure souple
  • ISBN 978-2-89634-465-9

Avocat, libre-penseur, auteur et activiste politique, Me Guy Bertrand pratique le droit depuis plus de 58 ans. Il a lutté toute sa vie et avec une passion hors du commun pour que le pays québécois devienne autre chose qu’un pays inachevé.

Dans le troisième tome de son essai biographique intitulé Espoir anéanti, l’auteur accuse le Parti québécois, ses députés et son gouvernement d’avoir laissé passer une occasion en or de faire l’indépendance et d’avoir fait le dos rond devant Ottawa, lors du rapatriement unilatéral de la Constitution, entre 1980 et 1982. Personne n’a jamais osé le dire, mais c’est là qu’on a anéanti l’espoir de la nation québécoise d’obtenir le statut de pays.

L’auteur raconte comment en près de dix ans, soit de 1976 à 1985, le Québec a connu deux Parti québécois. Le premier, où tous les espoirs étaient permis, a convié son peuple à l’accompagner pour réaliser l’indépendance et le deuxième qui, après la défaite référendaire de 1980, a décidé de s’écraser et de permettre au gouvernement libéral de Pierre Elliott Trudeau de cadenasser le Québec à jamais en lui imposant une Constitution doublée d’une formule d’amendement qui a fait du Canada un territoire indivisible et rendu illégal et inconstitutionnel tout projet de sécession unilatérale. Pendant que le gouvernement Lévesque s’écrasait, le gouvernent Trudeau cadenassait le Québec à jamais. C’est dans ce contexte que Me Bertrand, en 1985, s’est présenté à la chefferie du Parti québécois.

Tout en expliquant chacune des démarches qu’il a faites, de 1980 à 1985, comme constitutionnaliste, pour convaincre du devoir et du droit de l’Assemblée nationale de déclarer unilatéralement l’indépendance, Me Bertrand s’indigne que personne dans la famille péquiste et au sein du mouvement indépendantiste ne veut entendre parler de cette sombre période. Cette affaire est devenue taboue. On vit dans le déni total. Au fond d’eux-mêmes, ils savent que « la nuit des longs couteaux » n’est qu’un prétexte pour tenter d’expliquer l’inexplicable.

« Les Lévesque, Parizeau, Landry, Garon, Marois notamment avaient tout en main pour faire l’indépendance, mais ils ont choisi plutôt de s’adresser à la Cour suprême à deux reprises. Ils ont perdu à chaque occasion y compris sur la question du droit de veto », écrit Me Bertrand.

L’auteur fait voir aussi comment il a voulu convaincre le Parti québécois et son gouvernement de prendre comme modèle la Norvège qui, en 1905, s’est séparée de la Suède en procédant à la déchéance de son roi et en proclamant unilatéralement son indépendance.

  • Bertrand, Guy

    Avocat, libre-penseur, auteur et activiste politique, Me Guy Bertrand pratique le droit depuis plus de 54 ans. Il a lutté toute sa vie et avec une passion hors du commun pour que le Québec devienne autre chose qu’un pays inachevé. La multiplicité de ses actions juridiques et politiques, souvent spectaculaires, feront de lui un homme à abattre, particulièrement dans les milieux judiciaire et politique. Il réalisera pourquoi son père lui avait dit : « Tu seras toujours un mal aimé, mon fils. »

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