L’île Sainte-Hélène avant l’Expo 67
- Essai de 288 pages
- Format : 7 x 9 pouces
- Environ 90 photographies en noir et blanc
- Couverture couleur, reliure souple
- ISBN 978-2-89634-284-6
Pourquoi consacrer un livre à un petit bout de terre d’à peine 3 kilomètres de longueur, 600 mètres de largeur et une trentaine de mètres d’altitude au milieu du Saint-Laurent, à quelques encablures à peine de Montréal et de Longueuil ?
Petite sœur de l’île de Montréal, l’île Sainte-Hélène a connu un développement qui se veut à plus petite échelle que celui du Québec et du Canada. D’abord habitée par les peuples iroquoiens, l’île Sainte-Hélène est rattachée à la seigneurie de Longueuil avant de devenir la possession d’un Britannique qui contrôlera le commerce de la farine. L’île Sainte-Hélène devient ensuite propriété du gouvernement britannique puis du gouvernement canadien qui la cède plus tard à la Ville de Montréal.
L’île Sainte-Hélène traverse plusieurs étapes pendant cette période, passant du statut d’île invisible — Jacques Cartier n’en fait nullement mention dans ses carnets de voyage — à un endroit d’amusement et de villégiature où les amateurs de musique y croisent les familles en pique-nique et les adolescents à la recherche d’émotions fortes. Entre ces deux extrémités, comme l’expose cet ouvrage, l’île Sainte-Hélène abritera, entre autres, une microsociété composée de civils et de militaires avant de se transformer en camp de prisonniers lors de la Deuxième Guerre mondiale.
C’est beaucoup pour un petit bout de terre perdu dans le Saint-Laurent.
- Daignault, SylvainAutre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Passionné d’histoire depuis plus de vingt-cinq ans, Sylvain Daignault (Histoire de la bière au Québec; John Molson : sa vie, son œuvre; Montcalm : le bouc-émissaire; Châteauguay et la guerre de 1812) est diplômé de l’Université de Montréal. Son expérience passée en journalisme, sa grande curiosité et son esprit analytique lui permettent de vulgariser les informations afin de les rendre intéressantes, tant pour les spécialistes que pour les historiens amateurs. Aux Éditions GID, Sylvain Daignault a cosigné L’île Sainte-Hélène avant l’Expo 67 (2015), ainsi que Beauharnois, au fil de l’eau (2017), et Châteauguay, une vie au grand air (2018), les 50e et 52e numéros de la collection «100 ans noir sur blanc».
- Charlebois, Paul-YvonAutre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Diplômé en art, Paul-Yvon Charlebois (Châteauguay et la guerre de 1812) se passionne pour l’histoire ancienne. Chercheur depuis plus de 20 ans, il est aussi chercheur-conseil pour le Musée Stewart ainsi que pour de nombreuses sociétés patrimoniales et historiques. Il affectionne dans ses recherches les sentiers moins fréquentés, une démarche qui lui permet de mettre à jour des informations rarement, sinon jamais traitées. Aux Éditions GID, Paul-Yvon Charlebois a cosigné L’île Sainte-Hélène avant l’Expo 67 (2015), ainsi que Beauharnois, au fil de l’eau (2017), et Châteauguay, une vie au grand air (2018), les 50e et 52e numéros de la collection «100 ans noir sur blanc».
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