Histoire des îles du Richelieu
- Essai de 282 pages
- Format : 6 x 9 pouces
- Environ 120 photographies noir et blanc
- Couverture couleur, reliure souple
- ISBN 978-2-89634-481-9
La rivière Richelieu coule sur environ 130 kilomètres et traverse 16 anciennes seigneuries. De nos jours, surgissent 28 îles parmi lesquelles certaines se regroupent en cinq archipels. Presque toutes conservent des traces dans les archives qui nous révèlent le rôle majeur de cette route d’abord militaire puis commerciale.
Dans ce livre, le lecteur découvrira l’origine de celles qui portent des noms énigmatiques (île du Sang, île Hôpital, île aux Têtes). Il plongera au fond de la rivière pour examiner les nombreuses épaves qui gisent autour de l’île Ash. Il saura ce qui a poussé une dame de la noblesse à vivre seule dans l’île Langevin qui deviendra, plus tard, un refuge pour les envahisseurs britanniques et les révolutionnaires américains atteints de la petite vérole ou de la dysenterie. Il sera témoin des moindres détails du dernier combat de l’histoire de la Nouvelle-France qui a eu lieu à l’île aux Noix. Il se questionnera sur le sort de la pierre tombale d’un ancien maire d’Albany qui a été enterré à l’île Fryer, là où ont campé plusieurs militaires français et guerriers autochtones. Il apprendra l’histoire des premiers habitants des îles Sainte-Thérèse, Demers, aux Lièvres, Goyer et Deschaillons.
Quelles îles peuvent se vanter de resurgir au milieu d’une rivière qui a servi de route vers la Floride aux Autochtones, une rivière qui a vu défiler de nombreux contrebandiers, une rivière où se côtoient fantômes, hommes-poisson et trésors?
- Fortin, RéalAutre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Enseignant à la retraite, Réal Fortin a initié quelques découvertes de sites archéologiques, notamment ceux des casernes de Blairfindie, de l’usine de la St. Johns Chinaware et du fort Sainte-Thérèse.
Il a été cofondateur et président du Musée régional du Haut-Richelieu, chroniqueur dans différents journaux et revues et auteur d’une trentaine de publications à caractère historique. Mentionnons Bateaux et épaves du Richelieu (1978), Poterie et vaisselle de Saint-Jean (1982), La guerre des Patriotes (1987), Le fort Sainte-Thérèse et la Nouvelle-France (2005), Mythes et Légendes du Richelieu (2007) et Les derniers jours de la Nouvelle-France (2010). En 2010, il a été nommé Patriote de l’année par la Société des Patriotes du Québec. Deux années plus tard, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu lui a remis le prix Passeur culturel en reconnaissance de son apport culturel chez les jeunes générations. La même année, l’Association québécoise d’interprétation du patrimoine lui a décerné le Prix du mérite en interprétation, volet communautaire.
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