Histoire des chemins de fer du Québec
Auteur
44,95 $
- Essai de 756 pages
- Environ 300 illustrations noir et blanc
- Format : 8,25 x 8,875 pouces
- Couverture couleur, reliure souple
- ISBN 978-2-89634-196-2
(tirage épuisé)
Cet ouvrage très riche en iconographies présente l’histoire complète des chemins de fer au Québec, depuis leur implantation, au début du XIXe siècle, jusqu’à nos jours.
Témoignage de l'auteur
Je suis un nostalgique et un samedi nuageux d’octobre 1964, alors que je marchais le long de la voie ferrée tout près de l’endroit où j’étudiais, j’ai découvert à proximité de la station Allenby, au croisement ferroviaire des lignes du Canadian Pacific Railway (CPR) et du Canadian National Railways (CNR) se rendant au centre-ville de Québec, les vestiges d’un talus de chemin de fer et quelques poteaux télégraphiques abandonnés qui m’avaient fait m’interroger sur la provenance de cette ligne. La recherche de la réponse à cette question fait partie de l’objet de ce livre.
Je suis un nostalgique et un samedi nuageux d’octobre 1964, alors que je marchais le long de la voie ferrée tout près de l’endroit où j’étudiais, j’ai découvert à proximité de la station Allenby, au croisement ferroviaire des lignes du Canadian Pacific Railway (CPR) et du Canadian National Railways (CNR) se rendant au centre-ville de Québec, les vestiges d’un talus de chemin de fer et quelques poteaux télégraphiques abandonnés qui m’avaient fait m’interroger sur la provenance de cette ligne. La recherche de la réponse à cette question fait partie de l’objet de ce livre.
Toute mon enfance, j’ai été fasciné par les chemins de fer. En voyage, je remarquais les voies ballastées et dégagées des chemins de fer d’il y a soixante ans, leurs gares de triage encombrées de wagons, les gares achalandées et les nombreux trains en circulation… C’était autrefois. Depuis, c’est le plus souvent la désolation, l’abandon et même les vestiges qui s’évanouissent dans l’oubli. Ici et là, au milieu de nulle part, on retrouvera un talus disparu sous le maquis, un pilier de pont dans le milieu d’une rivière, ce qui me ramène des souvenirs signalant qu’il y a eu à cet endroit une voie ferrée qui a vu passer des gens et participé ainsi à l’histoire.
Rattachés au chemin de fer par leur travail, mon grand-père, mon père, mes oncles, mon beau-père, et aussi des voisins et des amis de la famille étaient au service du chemin de fer qui dominait ma ville, autant physiquement qu’économiquement. Pour l’enfant que j’étais, le temps de la locomotive à vapeur, c’était le bon temps, celui où le chemin de fer faisait travailler des centaines de personnes. Plus tard, aux endroits où j’ai étudié, que ce soit Fredericton, Moncton ou Sainte-Foy, le chemin de fer était présent dans le décor et les vrombissements des trains s’ajoutaient aux cris des locomotives en ponctuant mes journées et meublant mon existence. Des salles de cours, je pouvais parfois voir les trains passer. Le décor des gares et l’environnement du chemin de fer m’étaient alors familiers. Lorsque j’étudiais à Québec, je prenais le train toutes les fins de semaine; voyager dans un train était pour moi une expérience agréable. Quand je voulais rêver, je marchais le long des voies ferrées, sur le quai des gares, et j’observais les allées et venues des trains… Le tonnerre de la machine passant à toute vitesse, le tremblement du sol à proximité de la voie où filait le train ressassaient ma nostalgie; c’était le bon temps !
Ici et là, une gare majestueuse, témoin de l’importance d’une autre époque, sera rasée pour n’être remplacée par rien la plupart du temps, ou encore par un édifice sans éclat, bêtement fonctionnel et complètement dépourvu d’attrait ou d’importance. Aujourd’hui, l’environnement du chemin de fer, même celui des lignes encore actives, présente une allure de désolation et d’abandon, les voies étant souvent cachées par les broussailles. Tout cela donne l’impression d’un temps révolu : pour le chemin de fer, on a l’impression que l’avenir, c’était hier !
(tirage épuisé)
- Pelletier, Michel-LouisAutre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Michel-Louis Pelletier est retraité des Centres de services sociaux où il a œuvré pendant 30 ans auprès des jeunes contrevenants à titre de délégué à la jeunesse. Il a publié plusieurs ouvrages sur la délinquance, le couple, les relations parents enfants, le narcissisme, et il est l’auteur d’une monographie. Michel-Louis est passionné d’histoire, de photographie, de philosophie et d’architecture.
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