Élie Gendron (1883-1953), un photographe aux multiples signatures

34,95 $
  • Essai de 168 pages
  • Format : 6 x 9 pouces
  • Environ 350 photographies noir et blanc
  • Couverture couleur, reliure souple
  • ISBN 978-2-89634-390-4

Découvrez les villes de Beauharnois, Saint-Étienne-de-Beauharnois et de Salaberry-de-Valleyfield, ainsi que les anciennes municipalités de Maple Grove, Melocheville et Saint-Timothée durant la première moitié du 20e siècle, à travers plus de 300 photos et cartes postales issues de la lentille du photographe Élie Gendron. Tel un microcosme, et au-delà de la photographie régionale du Suroît, Élie Gendron capte le pouls de la société québécoise de son époque.

Né à Beauharnois en 1883, le photographe Élie Gendron profite de l’essor mondial de la carte postale dans les années 1910 pour immortaliser sa ville natale. Une dizaine d’années plus tard, il déménage à Salaberry-de-Valleyfield, y épouse sa femme pour une deuxième fois (!) et y élève une famille de sept enfants. Il devient un photographe incontournable de sa ville d’adoption, tout en continuant à prendre des photos à Beauharnois où il conserve un studio. Son œuvre photographique constitue un pont entre Beauharnois et Salaberry-de-Valleyfield.

Élie Gendron appose sa signature au bas de ses photos qui sont publiées d’abord sous forme de cartes postales. Chaque période de sa vie professionnelle correspond à une signature différente. Il fait montre d’une large palette, passant du portrait de studio aux manifestations sportives, sociales et religieuses, à la prise de photos industrielles, et ce, quelquefois au péril de sa vie. Malheureusement foudroyé à 60 ans par un AVC, sa carrière de photographe s’arrête abruptement.

Ce livre illustre la polyvalence artistique de ce fils de cultivateur attiré par les nouvelles technologies de son époque. Des processions de la Fête-Dieu aux régates nautiques sur les lacs Saint-Louis et Saint-François, à la pêche à l’esturgeon et à l’anguille, sans oublier les travaux titanesques du creusage du canal de Beauharnois et de la construction de la centrale hydroélectrique de Beauharnois, Élie Gendron a capté toute l’effervescence qui anime les premières décennies du 20e siècle.

À l’échelle du Québec, les noms des frères Pinsonneault et des frères Granger sont synonymes de photographes régionaux qui ont su capter, sur verre et sur pellicule, leur coin de pays et leur époque. Nous croyons qu’Élie Gendron devrait rejoindre ce panthéon des photographes régionaux québécois qui ont laissé leur signature sur les cartes postales anciennes.

  • Labelle, Marcel

    Originaire de Montréal, mais ayant habité à Saint-Chrysostome dans les années 1990 où il y a fondé le Journal Sud-Ouest-Québec, Marcel Labelle est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques à caractère régional dont L’Insurrection des Patriotes à Beauharnois en 1838, Beauharnois, 150 ans ensemble, ouvrage de plus de 400 pages édité en 2013 pour le 150e anniversaire de l’incorporation de la Ville de Beauharnois, Une histoire de détermination pour le 150e de la municipalité de Saint-Étienne-de-Beauharnois, publié en 2017 et, aux Éditions GID, dans la collection «100 ans noir sur blanc», Beauharnois, au fil de l’eau et Saint-Chrysostome, au pays des pionniers, deux ouvrages écrits en collaboration et parus respectivement en 2017 et 2018. Il est le scénariste et le corecherchiste de la télésérie historique québécoise Destins diffusée sur Historia en 2004-2005.

    Autre(s) oeuvre(s) de l'auteur

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