11-La Grosse île, terre d’accueil

34,95 $
  • Ouvrage de 208 pages
  • Format : 8,25 x 9,875 pouces
  • Couverture flexible
  • Quelque 180 photographies d’archives commentées par les auteures
  • ISBN 978-2-922668-66-7

Lieu de passage, milieu de vie jusqu’à la fin des années 1930, la Grosse Île a longtemps marqué l’imaginaire des Québécois qui inventèrent quelques histoires invraisemblables. Aujourd’hui, il suffit de visiter cette île mythique pour sentir la présence de ces immigrants venus de partout, souvent malades, toujours portés par l’espoir d’une vie meilleure, en quête d’une terre d’accueil, de ces immigrants qui n’ont fait que passer, de ceux qui reposent dans les cimetières… Il suffit d’arpenter cette île chargée de souvenirs pour revivre l’histoire de ses habitants, ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont tant de fois parcouru la route et les sentiers qui la sillonnent… Il vous suffit maintenant d’ouvrir ce volume pour remonter le temps, pour revivre à travers ces visages venus du passé une aventure inouïe, inoubliable.

  • Masson Dompierre, Rose

    Rose Masson Dompierre détient un diplôme en enseignement général de l'École normale de Saint-Simon de Drummondville. Autodidacte, elle sait tout faire ou presque. Malgré un séjour au sanatorium et l'ablation d'un poumon, elle se marie, a quatre enfants qu'elle chérit, tient maison, mène une vie sociale et culturelle assez impressionnante. Elle a publié quinze livres : des contes pour ses petits-enfants et des livres à caractère historique sur la Grosse Île. Pendant plus de vingt ans, Rose n'a eu de cesse de se dévouer pour cette île de la quarantaine. Sa participation exceptionnelle n'a pas de prix. Pour ses 80 ans, elle offre à ses lecteurs La petite fille qui voulait, roman commencé il y a… 53 ans. Pour Rose, il est important d'aller au bout de ses rêves et d'aimer la vie. Chaque seconde.

    Autre(s) oeuvre(s) de l'auteur
  • Dompierre, Moïra

    Après des études en communications à l’Université du Québec à Montréal, Moïra Dompierre termine une maîtrise en littérature québécoise à l’Université Laval. Coordonnatrice du Département d’esthétique, histoire de l’art et cinéma au cégep de Sainte-Foy, elle y enseigne aussi le cinéma depuis 1996. En plus de ses nombreux ouvrage parus aux Éditions GID, elle a déjà réalisé un court métrage et publié deux recueils de poésie.

    Autre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Un des secrets les mieux gardés au Canada —
Yves Laberge, Université Laval
«Le livre de Rose Masson Dompierre et Moïra Dompierre sur la Grosse-Île aura une résonance particulière pour les lecteurs originaires des îles britanniques, car dès 1832, ce lieu de passage a été l’escale obligée des dizaines de milliers d’immigrants venus d’Irlande qui fuyaient la famine; beaucoup de familles irlandaises émigraient alors vers le Canada dans l’espoir d’une vie meilleure. Isolée du monde au milieu du Fleuve St-Laurent, on surnommait cet endroit “l’île de la quarantaine”, spécialement aménagée pour accueillir tous les immigrants arrivant d’Europe afin d’éviter la répétition d’épidémies dans la région de Québec. Encore de nos jours, des milliers de descendants se rendent visiter cette île du souvenir où tant de Britanniques sont morts d’épuisement ou de maladie à la suite de la traversée de l’Atlantique vers le Nouveau Monde. Au milieu du 19e siècle, 5424 personnes ont été inhumées au “Cimetière des Irlandais” de la Grosse-Île (p. 22). Une photographie montre l’immense croix celtique érigée en 1909 commémorant les victimes du typhus de 1847 (p. 8). Chose rare au Canada, les inscriptions gravées sur cette croix géante le sont en anglais, en français, mais aussi en gaélique. Ayant elle-même vécu longtemps sur la Grosse-Île, Rose Masson Dompierre raconte avec précision cette histoire unique et méconnue. En outre, peu de Canadiens savent que la Grosse-Île avait aussi servi de laboratoire bactériologique et de station de recherche militaire durant la Deuxième guerre mondiale, mais aussi par la suite au cours de la guerre froide (p. 190). Ce lieu de mémoire peut aujourd’hui être visité et constitue l’un des secrets les mieux gardés du Canada.» (extrait d'un article paru dans «British Journal of Canadian Studies», une revue universitaire d'envergure internationale publiée en Angleterre)

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