Plus de 100 ans au manoir Mauvide-Genest à Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans

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32,95 $
  • Essai de 374 pages
  • Format : 6 x 9 pouces
  • Environ 150 photographies et documents d’archives en noir et blanc
  • Couverture couleur, reliure souple
  • ISBN 978-2-89634-309-6

Marie Anne Genest dit Labarre, François Turcote et leurs descendants

C’est en fredonnant Le tour de l’île, de Félix Leclerc, que l’auteur a commencé ses recherches en 2013 pour comprendre l’attachement sans borne qu’avait son grand-père, le notaire Joseph Sylvio Narcisse (J. S. N.) Turcotte (1879-1969) lorsqu’il évoquait devant ses petits-enfants son village natal, Saint-Jean, île d’Orléans, et le rêve qu’il caressait, mais n’a pu réaliser, soit celui d’acheter la maison où son père Wenceslas (1846-1923), menuisier et entrepreneur, est né et où il a vécu jusqu’à son mariage, en 1876. Cette maison porte aujourd’hui le nom de manoir Mauvide-Genest.

Étonné de constater que les historiens qui se sont intéressés à l’île d’Orléans, à Saint-Jean et au manoir Mauvide-Genest ont pratiquement ignoré la famille de ses ancêtres — François Turcote (1809-1885), menuisier et agriculteur, et Marie Anne Genest dit Labarre (1803-1886), dont tous les enfants sont nés au manoir —, l’auteur a songé à ce vieux dicton : Les gens simples sont sans histoire! Les personnes qui liront ce livre constateront cependant que cela ne reflète pas la réalité.

En effet, l’histoire de ses ancêtres nous fait découvrir des gens simples, certes, mais très engagés dans leur milieu, ce qui leur a permis de tisser des liens étroits avec plusieurs familles et de laisser des traces de leur passage. Saint-Jean était alors une ville de pilotes et l’histoire de la famille Genest-Turcote est intimement liée à celle de nombreux pilotes. L’auteur lève le voile sur les conséquences tragiques de deux naufrages survenus en 1839 pour la famille d’Émilie Royer, l’épouse d’Hubert Turcotte, fils aîné de François.

Fort bien documenté, cet ouvrage sort des sentiers battus et s’avère une contribution majeure à l’histoire de Saint-Jean, île d’Orléans, à celle du manoir Mauvide-Genest, de tous les Genest-Turcote qui en ont été propriétaires pendant 93 ans, qui y sont nés et décédés, dans certains cas, ainsi qu’à l’histoire des familles qui ont habité au manoir en même temps qu’eux. De plus, l’auteur relate la formation et la carrière du notaire J. S. N. Turcotte, un homme d’exception, qui, après l’ouverture en 1905 de son bureau à Normandin, au Lac-Saint-Jean, accepte en 1910 l’invitation d’enseigner pendant cinq ans à l’École normale Laval de Québec, son alma mater. Les 100 ans de notariat que son fils, Jean-Joseph, et lui ont cumulés et l’implication de ces deux hommes généreux et engagés au service de leur communauté sont une véritable source d’inspiration.

Par cet éclairage inédit sur la vie de ses ancêtres à Saint-Jean, île d’Orléans, l’auteur souhaite que chacune et chacun de leurs descendants se réapproprie l’histoire méconnue de ces gens « dignes de mention », dont les travaux d’entretien et de rénovation réalisés au fil des ans ont, selon lui, été déterminants pour permettre au manoir Mauvide-Genest, construit en 1734, de franchir le XXe siècle et d’être classé monument et lieu historiques en 1971.

Recension sur Internet : http://www.culturehebdo.com/livres.htm

  • Turcotte, Guy

    Guy Turcotte est titulaire d’un baccalauréat en Science politique de l’Université Laval, d’une maîtrise et d’une scolarité de doctorat en Aménagement du territoire et Urbanisme de l’Université d’Aix-Marseille. Administrateur d’État à la retraite, Guy Turcotte a toujours été reconnu comme un leader, un travailleur d’équipe, une personne rigoureuse, capable de prendre des décisions éclairées.

    Autre(s) oeuvre(s) de l'auteur
Cent ans de la vie d’un manoir de l’île d’Orléans —
Culturehebdo.com
«Beau devoir de mémoire que celui de Guy Turcotte qui raconte la vie de plus de cent ans du Manoir Mauvide-Genest qui se trouve à Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans. C’est que ce manoir classé historique en 1971 a appartenu à ses ancêtres. Il a disparu du giron familial au grand dam du grand-père de l’auteur le notaire Joseph Sylvio Narcisse Turcotte qui aurait été bien intéressé à le racheter. C’est que le père de ce dernier, menuisier et entrepreneur y était né et y avait vécu jusqu’à ce qu’il se marie en 1876. Saluons ce travail généalogique et historique de premier plan. Un trésor à découvrir. Les fans de généalogie se retrouveront comme dans une bonbonnière.» http://www.culturehebdo.com/livres.htm

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