À l’origine, le territoire de la ville de Saint-Jérôme, et ce, jusqu’aux limites nord des municipalités actuelles de Piedmont et de Saint-Sauveur, fait partie de l’Augmentation de la seigneurie des Mille-Îles, concédée à Eustache Lambert Dumont, le 20 janvier 1752. Dès 1789, les premiers colons s’établissent dans ce qu’on appelle déjà la Rivière-du-Nord.
Le développement s’oriente d’abord le long des côtes ou rangs autour du futur village. Le lotissement urbain, tracé autour du site de la première église, voit arriver ses premiers concessionnaires en 1838. C’est aussi à ce moment que plusieurs Jérômiens, appelés alors les « tuques bleues », adhèrent au mouvement patriote et participent nombreux à la bataille de Saint-Eustache, le 14 décembre 1837.
La période post-rébellion est d’abord marquée par le développement rapide du village de Dumontville, devenu bientôt la ville de Saint-Jérôme. De 1842 à 1877, la population du territoire de la ville de Saint-Jérôme passe de 264 à 1800 personnes; toutes les structures sont alors mises en place pour faire de ce territoire la capitale religieuse, commerciale et industrielle des Laurentides.
Pour les amateurs d’histoire, ce livre ouvre un volet insoupçonné sur les 125 premières années du territoire jérômien et met l’accent sur ceux qui sont à l’origine de son évolution, c’est-à-dire les colons, les artisans et les notables. Pour les amateurs de généalogie, cette étude est une source inégalée de documentation sur les familles souches de la grande région de Saint-Jérôme.
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